J'ai 51 ans et je n'ai pas honte d'admettre que...

Alexandra_Copenhagen_mars 2024

 

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✨  J'ai 51 ans et je n'ai pas honte d'admettre que je vois mon corps vieillir, mais que je l'accepte complètement, avec ses rides et ses imperfections, et il me le rend bien. Je prends soin de lui depuis des années en mangeant sainement, en ayant une bonne hygiène de vie, et en bougeant mon corps tous les jours. Je prends également soin de mon mental. Je suis bien dans mon corps et dans ma tête.

 


✨ J'ai 51 ans et je n'ai pas honte d'admettre que j'ai quitté un mariage de 17 ans, un homme que j'aimais et un confort de vie certain, pour aller vers l'inconnu car je ne me sentais pas aimée et respectée et que je ne voulais pas donner à mes enfants l'exemple d'une relation toxique... même si j'accepte que choisir, c'est renoncer, notamment de vivre à l'autre bout de la Terre ou vivent mes enfants. Je me sens alignée.

 


✨ J'ai 51 ans et je n'ai pas honte d'admettre que je suis célibataire depuis 8 ans parce que j'avais besoin de me retrouver, me reconstruire, et redéfinir ma notion du couple, que je suis exigeante dans mon choix de partenaire et l'assume pleinement. J'aime ma solitude, même si les moments de partage me manquent et que l'envie de naviguer la vie à deux me démange. Je préfère vivre seule que mal accompagnée.

 


✨ J'ai 51 ans et je n'ai pas honte d'admettre que je vis avec moins de 1500 euros par mois, malgré 7 années d'études, pour exercer un métier pluri-disciplinaire dans une société qui préfère les experts mono-disciplinaires, et qui selon certains n'en est pas un. Je crois en ce que je fais et j'ai besoin d'exercer une profession qui a du sens, fait du bien aux gens et me fait vibrer. Ma liberté et plus importante que la sécurité d'emploi, même si ce n'est pas toujours évident de vivre dans l'incertitude du lendemain. Je suis passionnée.

 


✨ J'ai 51 ans et je n'ai pas honte d'admettre que je suis une hypersensible, HPI, HPE et introvertie avec un parcours international atypique, dans un monde qui m'agresse souvent, plus qu'il ne m'apaise. J'ai mis longtemps à m'accepter, mais aujourd'hui je suis fière de ma différence que je vois comme une force et me défends férocement. Je suis en paix.

 


Et toi, qu'est-ce que n'as-tu pas honte d'admettre ? Dis-moi en commentaire.

 


Photo : Océane Le Ny